Ouverture des shops. Quels types de commerce voulons-nous développer ?

Ce débat sur l’ouverture des shops et l’assortiment à la vente n’aborde pas la question de la concurrence vis-à-vis des petits commerces de proximité. Hors cette question est très importante car ces libéralisations ont un effet direct sur le type et la qualité du commerce. Nous pouvons déjà le constater à Genève avec l’ouverture d’épiceries jusque tard dans la nuit. En effet, de plus en plus de commerce ne sont que des bazars qui remplacent nos épiceries de quartier. Un simple coup d’œil permet de constater qu’en terme de qualité et de proximité, nous sommes loin du compte. Les panneaux lumineux « Coca-Cola ou Heineken » illuminent, pour ne pas dire jurent dans nos rues. Le tenancier n’est autre qu’un Turc ou un Marocain en mal d’intégration avec un salaire précaire.

La votation du 22 septembre est une brèche de plus dans nos règles de commerce qui ont pour but d’offrir des conditions cadres favorables à une concurrence loyale, des produits de qualité et de proximité ainsi que des marges permettant de garantir des salaires. On veut nous faire croire que cette modification de la loi est indispensable pour les touristes. Pourtant le tenancier du shop du restauroute de la Broye se félicite d’avoir une importante clientèle locale la nuit, son shop étant accessible par la route cantonale….

C’est une question de société, nous devons décider de quelle qualité de commerce et de produits nous voulons.

Le 22 septembre nous décidons si nous voulons une Suisse différente, une Suisse ou la concurrence loyale privilégie le développement de commerces de qualité. Cette dernière doit englober à la fois la qualité et la proximité des produits offerts, mais aussi la qualité de vie et de revenu pour ceux qui y travaillent.

Nos commerces doivent déjà faire face à une concurrence de plus en plus déloyale. Leur offrir plus d’heures d’ouverture ne résout pas la question. Les petits commerces n’ont pas la structure adéquate, celà ne peut qu’accélérer leur déclin. Pour garantir une concurrence loyale pour nos commerces et nos produits de proximité nous devons prendre des mesures de régulation de l’importation et continuer à réglementer les heures d’ouverture. Nous devons dans le même temps reconnaître l’importance pour ne pas dire la nécessité de l’entente sur les prix.

Les petits commerces ne doivent pas avoir besoin d’ouvrir le soir pour gagner leur vie.

Le 22 septembre votez NON à la loi sur le travail.

Ayons le courage d’une Suisse différente ou les soirées et le dimanche sont des moments réservés à la famille, au développement personnel et à la qualité de vie.

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Mes saucisses c’est chez mon charcutier et pas besoin à 3h du matin.

Celà s’appelle du grignotage ou plus exactement du saucissonnage. Ce n’est pas parce que l’erreur a été faite d’autoriser certains shop à devenir des véritables épiceries qu’il faut maintenant venir nous dire que c’est ridicule d’interdire aux employés présents pour la benzine de vendre un cervelas. Les autres arguments des auteurs de cette modification de la loi ne sont pas plus sérieux. Ils osent prétendre que ces produits s’adressent essentiellement aux très nombreux touristes qui traversent notre pays entre 1 h. et 5 h. du matin et qui meurent d’envie de se griller un magnifique cervelas… Pourtant le tenancier du shop du restauroute de la Broye se félicite d’avoir une importante clientèle locale la nuit, son shop étant accessible par la route cantonale….

Ou encore, ils jurent que demain et après, après-demain il s’agira toujours de 20 stations au maximum sur tout le territoire suisse. Les politiques qui soutiennent cette loi sont les fossoyeurs de la qualité suisse et du petit commerce.

Ce débat sur l’ouverture des shops n’aborde pas la question de la concurrence vis-à-vis des petits commerces de proximité. Hors cette question est très importante car ces libéralisations ont un effet direct sur le type et la qualité du commerce. Nous pouvons déjà le constater à Genève avec l’ouverture d’épiceries jusque tard dans la nuit. En effet, de plus en plus de commerce ne sont que des bazars qui remplacent nos épiceries de quartier. Un simple coup d’œil permet de constater qu’en terme de qualité et de proximité, nous sommes loin du compte. Les panneaux lumineux « Coca-Cola ou Heineken » illuminent, pour ne pas dire jurent dans nos rues. Le tenancier n’est autre qu’un Turc ou un Marocain en mal d’intégration avec un salaire précaire.

Le 22 septembre nous décidons si nous voulons une Suisse différente, une Suisse ou la concurrence loyale privilégie le développement de commerces de qualité. Cette dernière doit englober à la fois la qualité et la proximité des produits offerts, mais aussi la qualité de vie et de revenu pour ceux qui y travaillent.

Nos commerces doivent déjà faire face à une concurrence de plus en plus déloyale.

C’est une question de société, nous devons décider de quelle qualité de commerce et de produits nous voulons.

Ayons le courage d’une Suisse différente ou les soirées et le dimanche sont des moments réservés à la famille, au développement personnel et à la qualité de vie.

La Vrille
Willy Cretegny