Changer le mandat de l’OMC

Il faut changer le mandat de l’OMC pour une régulation des échanges qui respecte les choix de chaque population, qui respecte l’envionnement et les normes sociales de chaque pays.

Série d’entretiens avec Willy Cretegny, co-fondateur de La Vrille
et initiateur du référendum « Stop Huile de Palme » contre les accords de libre-échange avec l’Indonésie.

L’OMC et le libre-échange

L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) s’occupe de la régulation du commerce international à travers les accords de libre-échange entre les pays. Ces accords visent à éliminer 2 types d’entraves au commerce:

  • les « mesures tarifaires », c’est à dire les taxes douanières qui protègent la production locale
  • et les « mesures non-tarifaires », celles qui agissent au niveau des règles techniques et des normes. Or chaque pays a établi des normes pour protéger l’environnement, la santé et des normes sociales (emploi), mais grâce aux accords de libre-échange les producteurs étrangers ne sont pas tenus de respecter nos normes de production.
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Changer le mandat de l’OMC

Parmi les opposants les plus impactés par les accords de libre-échange, l’agriculture demande à sortir de l’OMC. Mais nous avons besoin d’une organisation qui régule les échanges. Il faut changer le mandat de l’OMC pour une régulation des échanges qui respecte les choix de chaque population, qui respecte l’envionnement et les normes sociales de chaque pays.
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L’agriculture, une ressource à préserver

Pour nourrir la planète il faut revenir à une gestion de la production agricole. Manger prioritairement ce qui est produit localement implique de protéger la production locale via des contingents de volumes pour limiter les importations. La production agricole est une ressource et on l’oublie souvent alors qu’elle est probablement la plus importante et la plus noble de nos ressources.
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Régulation des échanges, au profit des populations

Dans les échanges entre pays de niveau économique différent, les taxes permettaient d’éviter la distorsion de concurrence (niveau des salaires, coûts de production, etc.) Depuis la disparition des taxes à l’importation, nous continuons de payer les produits le même prix qu’avant, donc l’argent a été détourné et il finit dans les poches des entreprises qui font ces échanges internationaux. Les taxes à l’importation sont légitimes et doivent être réintroduites, pour que les échanges entre le pays se fassent au profit des populations.
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Taxes à l’importation: des fonds utiles à tous

Prélever des taxes sur les produits importés est légitime. Cela permet non seulement de protéger les produits locaux, mais aussi de financer les infrastructures locales utilisées par les produits importés (transport, etc.) Les fonds issus de ces taxes doivent être utilisés avec un objectif cohérent. L’objectif le plus cohérent serait d’utiliser cet argent pour favoriser l’accès à des produits de qualité biologique pour tous. Cela aurait non seulement un impact bénéfique sur la production agricole, mais permettrait aussi à toute la population de se nourrir sainement.
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Taxes à l’importation: pour une qualité de vie pour tous

Nous voulons un développement de qualité: une qualité de vie pour tous, une protection de l’environnement et de la biodiversité. On a souvent besoin de moyens pour toutes ces mesures et la taxation des produits importés serait une source de financement extrêmement intéressante et tout à fait légitime.
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