Plusieurs accords de libre-échange sont en cours de négociation (Inde, Mercosur) et La Vrille se prépare à les combattre, par référendum si nécessaire.
Entretien avec Willy Cretegny,
co-fondateur de La Vrille et initiateur du référendum « Stop Huile de Palme » contre les accords de libre-échange avec l’Indonésie.
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Bonjour Willy Cretegny. Je suis le fondateur d’un petit mouvement qui s’appelle La Vrille.
C’est un mouvement qui est axé essentiellement sur les questions de concurrence, sur les questions d’échange entre pays au niveau mondial, la question du libre-échange.
A ce titre, La Vrille a été l’instigatrice du référendum Stop Huile de Palme, qui s’attaquait à l’accord de libre-échange avec l’Indonésie. Ce référendum avait abouti. On est arrivé en votation à un résultat très intéressant avec environ 49% des voix contre cet accord de libre-échange.
Depuis lors, La Vrille continue la réflexion, continue à chercher et réunir les arguments en faveur d’une autre politique: une politique protectionniste, une politique qui reconnaisse les choix de chaque peuple, qui bien sûr est une politique un petit peu plus compliquée, mais qui est bien plus intéressante pour la sauvegarde de la nature, de l’environnement, et pour pour le maintien et le développement de normes sociales qui soient acceptables, pour le futur de notre planète en danger sur le plan climatique.
La Vrille maintenant est vraiment sur cette idée de travailler sur les accords de libre-échange.
On se prépare aujourd’hui à l’accord de libre-échange avec l’Inde, qui a été signé par le Conseil fédéral. Mais signé par le Conseil fédéral ne veut pas dire qu’il peut entrer en vigueur, il doit d’abord passer devant le Parlement. Une fois qu’il est passé devant le Parlement, eh bien c’est à ce moment là qu’on peut s’opposer à ces accords par la voie du référendum.
Donc aujourd’hui, La Vrille se prépare à ces oppositions, se prépare aussi à l’opposition d’un accord qui est dans le tube – si on peut le dire comme ça – depuis déjà plusieurs années qui est un accord avec le Mercosur (plusieurs pays d’Amérique du Sud). Il y a également un accord avec le Chili en préparation. Donc il y a pas mal de travail à faire à ce niveau là, et La Vrille vous invite à suivre nos activités sur notre site www.la-vrille.ch
Et puis aussi on a besoin de soutien. Un référendum ça coûte, une campagne ça coûte, mais il y a un résultat qui est notre objectif, un résultat qui doit permettre d’avoir une politique différente de gestion des ressources, de reconnaissance de tous, des choix de chaque peuple.
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